Association Tedua

SAISON : «L’ÉPANOUISSEMENT»

TeDua s’est mise à exister à partir du moment où des personnes souhaitant découvrir la pratique du jeu ont coopéré ensemble pour que cela leur soit possible. Association de loi 1901 à but non lucratif créée en 2017, elle est organisée en Collégiale. Née de la rencontre entre Jonathan Dupui, enseignant de théâtre puis de clown-théâtre depuis 12 ans, et Anne Lucie Dumay, titulaire d’un master en anthropologie, qui développent l’École TeDua autour de la ‘Discipline du Jeu’, accompagnés d’une équipe d’élèves, d’amis et de curieux qui se rencontrent au sein de la vie associative. Et depuis un an, autour d’un lieu et un projet de vie collectifs : le Château…

Rétrospective



ÉCOLE

‘Au-delà de l’apport technique qui permet au public une lecture facilitée du spectacle qui se présente à lui, la discipline du jeu que je propose consiste à reconnaitre un espace qui ne nécessite aucun effort, un présent qui se déroule d’office. Et ainsi, apporter au comédien le geste, l’émotion, l’espace, pour demeurer le miroir de l’innocence. Ce qui est la moindre des choses lorsque nous avons à nous vêtir «d’autres peaux ou d’autres poils» .’ – Jonathan Dupui | enseignant principal, auteur, metteur en scène, comédien –

LECTURE : "Soumis par l’écoute"

Programme et tarifs

Formation à la Préparation aux Concours - nouvelle tarification 2025-2026

OBJECTIF: formation à la préparation aux concours d’entrée dans les grandes écoles privées de théâtre, conservatoires régionaux || RDV sur : association-tedua.fr/prepa-concours

Atelier ‘Clown-Dépassement’ du Mercredi - 500€/an (adhésion incluse)

OBJECTIFS: jouer en fin de saison dans un spectacle de clown-théâtre amateur avec une exigence semi-pro, poursuivre le développement de la palette du jeu du comédien et la conscience public en ce sens || FORMAT: un professionnel encadrant 8 participants maximum, au cours de 32 séances de 3H tous les mercredis (20h-23h) || RENTRÉE: le 15 septembre 2024 à Bordeaux-centre.

Atelier ‘Clown-Dépassement’ du Jeudi - 500€/an (adhésion incluse)

OBJECTIFS: jouer en fin de saison dans un spectacle de clown-théâtre amateur avec une exigence semi-pro, poursuivre le développement de la palette du jeu du comédien et la conscience public en ce sens || FORMAT: un professionnel encadrant 8 participants maximum, au cours de 32 séances de 3H tous les jeudis (19h30-22h30), hors vacances scolaires de la Zone A (Bordeaux) || RENTRÉE: le 16 septembre 2024.

Stages ‘Clown-Exploration’ en Week-end - 120€/stage - 500€ les 5 stages (adhésion et p’tits déj inclus)

OBJECTIF: pratique du jeu de clown-théâtre et de tous les trajets émotionnels selon la discipline du jeu enseignée par Jonathan Dupui || FORMAT: 5 weekends de 14 heures de pratique (Sam-Dim : 10h-18h, on déjeune ensemble) || DATES: 30-31 Oct,12-13 Fév,19-20 Mar,23-24 Avr,11-12 Juin.

Atelier Enfants (7-11ans) du Mercredi - 200€/an (adhésion incluse)

OBJECTIF: pratique du jeu de théâtre et de clown-théâtre pour découvrir les trajets émotionnels, l’écoute, la prise de conscience de la présence dupublic || FORMAT: un professionnel encadrant 8 participants maximum, au cours de 32 séances de 1H30 tous les mercredis (13h30-15h), hors vacances scolaires || RENTRÉE: le 15 septembre 2024.

Journal de bord

ONZE+1-1+1 : Lecture depuis la pénombre du mond

LE SOIN, L’ARTISANAT ET L’ART, OU LE RENVOI APRÈS LE TROP PLEIN.

Le but de cette résidence, toujours le même, fournir un objet artistique englobant l’ensemble des contraintes de jeu pour une date de restitution précise, ici, le 4 avril 2024.

Mais cette fois-ci, il y a trop de contraintes. Comment pouvons-nous produire un même fil avec tant d’événements, tant de personnes, tant de fatigues, tant de consignes, tant de désirs, divergeants ? Nous en avons marre. Nous fatiguons et fatiguons les autres. Nous nous écroulons sur nous-mêmes.

Le mardi 9 mars, l’événement arrive: quelqu’un “abandonne le projet château”. Nous arrêtons alors la résidence avant sa date de restitution. Le trop plein ne pouvant se remplir plus, tout le monde se mit à se taire surtout quand il aurait fallu qu’il parle. En accompagnant, dans son espace intime, celui qui est quelque part sur le départ.

Mais nous continuons quand même cette résidence, chacun portant le poids de ses actions propres. Les dîners se font, le costume du personnage du haut du phare se construit, son nez se fabrique, son décor se monte, le refroidisseur à machine à fumée se termine, les livrets de soin se remplissent, cet article s’écrit, des liens se tissent…

Le lundi 15 mars, l’autre événement arrive: cette même personne ne part pas. Et bien que nous recevons une situation qui ressemble à une blague plus qu’à autre chose, son espace de liberté s’est exprimé dans la réalité de ce simple “au revoir”. Car oui, nous ne sommes tenus à rien pour poursuivre ensemble. Cela nous est vu comme une invitation à reconnaître la fin de la route. Et si nous étions sans contrat, serions-nous capable de faire ensemble ? De faire quoi, ensemble ? Il me semble que c’est d’exprimer au monde qu’il y a bien une place pour l’accueillir, d’exprimer un reflet de ce monde. Ne sommes-nous pas les bienvenus ? Qu’existe-t-il dans ce monde social de plus urgent que la rencontre avec des espaces d’acceptation ?

Ou bien avons-nous besoin de justifier nos manques d’action par le vice de se plaindre d’un patron ? Ou de crier sur ceux qui ne se préoccupent pas de nos préoccupations ? Que voulons-nous, bon sang de bon soir ?! Pendant ce temps, le poids de ce qui ne veut pas se résoudre agit… Où pouvons-nous bien aller tous ensemble ?

Cet article sera le renvoi après le trop plein. Un article dévidoir pour aller jusqu’au bout du nettoyage. Au bout de cette résidence. Au bout de ce temps de Patron d’Habib Belaribi . Et revivre, le temps nécessaire, l’innocence comme le profond retour à la confiance.

Puisqu’après cette résidence nous disparaîtrons pour servir un propos bien plus sérieux que l’accomplissement de notre désir d’être vu comme les meilleurs patrons, ou bien les meilleurs des soucieux du monde, ou les très confiants du développement de nos richesses, ou d’un souhait de château. Nous allons passer, après ce caprice collectif d’adopter une forme pour arriver à nos fins, à un temps bien plus sacré que tout autre chose. Ceux qui désirent savoir ce que c’est sont, soit des gens qui ne nous connaissent pas, soit des simples oublieux des détails. De la même manière qu’on oublie la chaîne des Pyrénées quand on vit dans le Béarn, par exemple.

Et peut-être que la fin de cet article vous donnera la réponse.

TROP PLEIN 1 : DANS LE SILENCE DU PATRON, L’ÉVIDENCE DE LA PARESSE.

“Tant qu’on ne partage pas, il n’y en a pas pour tout le monde." - Anne Lucie Dumay -

Dans l’article précédent , nous nous préparions pour faire une présentation du début du plan de financement de notre “projet Château ” à nos pairs. Pour cette occasion, nous avons préparé : une présentation en direct du projet par Habib, une maquette de visualisation de notre investissement, des petits fours de grandes réceptions. Notre objectif fût atteint puisque nous avons reçu des retours pertinents par nos invités à la suite de ce moment passé ensemble. Et nous savons comment poursuivre.

Moment partagé, autour de la maquette, après la présentation par Habib de la première étape de travail sur le plan de financement :

Cependant, tout le temps qui a suivi jusqu’à aujourd’hui, n’a pas été au service des réponses à donner aux remarques de ceux qui étaient là pour nous. Nous avions d’autres sujets à traiter : nous et nos activités.

Extrait de la Mythologie du Phare flottant - LA PARESSE DE ZÉOL - “Qu’est-ce que toi, Paresse, peux bien me raconter sur le monde ?[…]” :

Est-ce que c’est nous et nos activités qui nous permettront d’aller jusqu’à vivre dans un château ? Je ne sais pas. Mais c’est bien nous qui avons à vivre la vie de château que nous vivons déjà. Alors quelles activités avons-nous encore à projeter ?

TROP PLEIN 2 : LA POSTURE AMICALE, LE DÉSIR ET LA FATIGUE.

“Quelles sont tes conditions pour être chez toi ? N’y es-tu pas déjà ? Alors qu’est-ce que tu attends pour ouvrir tes portes et accueillir ?"- Anne Lucie Dumay -

Lucie Castet et Magali De Bortoli, à travers leur activité de massage et de soins énergétiques, étaient notre sujet de résidence collective. Comment permettre à une activité comme celle-ci, le soin alternatif , d’entrer dans l’économie sans trahir la nature de son geste ? Il nous est impossible d’imaginer nous servir des systèmes de communication commerciale pour fournir un acte de soin: c’est à la fois trop répandu et trop paradoxal pour en user. Peut-être avons-nous tort. Mais nous assistons tous à l’hécatombe totale des auto-entrepreneurs du bien-être, presque comme si c’était d’abord eux qu’il fallait soigner. Les vrais blessés par la vie, ne trouvant refuge que dans l’idée des choses.

Il fallait rendre objet aux idées des choses, que Lucie et Magali posent des traces, qu’elles s’investissent depuis leur désir. Qu’elles passent à l’action, si c’était bien cela qu’elles désiraient. Nous vivons assez nombreux ici pour qu’elles aient de quoi se mettre à la tâche d’exercer leur discipline par le geste. Elles commencèrent par nous peindre en portrait. Suivant la contrainte d’être authentique avec ce qu’elles voient “revenir” chez nous. Et bien qu’elles produisaient ces peintures abstraites de nos caractères, elles se voyaient elles, chacune, avancer dans leur tempête respective, à leur manière. C’est vrai que, lorsque nous sommes patients d’un soignant, notre premier souhait est qu’il se mette à la raison pour laquelle il est face à nous. Et surtout pas pour qu’il nous parle de ses difficultés pour se tourner vers nous, ou de ses problèmes qui l’empêcheraient de nous entendre. Mais, ici, à la Cité de la Digue, nous ne sommes pas dans le cabinet de quelqu’un portant un titre. Nous ne sommes pas là pour faire patte-blanche de nos savoirs. Nous sommes surtout là parce que nous le sommes. Un lieu de vie.

Ces peintures sont faites pour concentrer l’attention sur ceux et celles qu’elles soigneraient, ainsi permettre à ces derniers de saisir d’office qu’il s’est produit un vrai temps où l’attention des Deux s’est tournée entièrement vers eux-mêmes. Tout en permettant à l’une comme à l’autre de se voir également s’exprimer, en peinture, sur les uns et les autres. Mais celui qui poserait un geste de désaccord sur l’idée d’un autre, recevera-t-il dans sa face la vexation ?… Qu’est-ce qui est réellement souhaité par celui qui prend la route du soin ? À part pour régler des problèmes du passé pour devenir, quoi ? Celui-ci, que peut-il bien faire face à celui qui le voit ? C’est un peu le sujet du livret que N.D. à reçu : voir qu’il est vu.

Aujourd’hui, nous n’avons pas lu le livret terminé par Lucie Castet, nous ne lui avons donc pas fait nos retours. Ni nous ne savons si N. D. l’a lu. Ni ce qu’il en pense. Mais un premier objet fût fait. Que cet objet soit l’unique ou que ce soit le premier parmi d’autres n’est pas important. Mais cela indiquera, jusqu’à ce qu’il y ait une parole, qu’un masque demeure posé sur quelque chose.

Simple vidéo, texte audio, et extrait musical de Camino Alegre par Chancha Via Circuito :

Mais même ces non-dits ne sont pas si importants que cela. Nous aurons toujours de l’espace pour revenir dessus. Et pour ce qui concerne les Deux faisant l’Oon, Il n’y a plus vraiment à s’inquiéter. La solution à la paix de l’esprit est trouvée, les autres sont là. Que ferions-nous si nous avions l’espace pour flâner ?

Nous flânerions.

TROP PLEIN 3 : CONCEPTUALISER LE VIVRE ENSEMBLE TOUT EN CREVANT DANS SA SOLITUDE : L’ÉCOLOGIE.

“Je ne vais pas convaincre quelqu’un qui ne veut pas et je ne peux pas faire confiance à celui qui veut."- Anne Lucie Dumay -

Le 20 mars, pour l’annonce du printemps, comme ce que raconte l’image ci-dessus, nous avons organisé une journée de nettoyage de cette Cité de la Digue. C’est un endroit partagé entre deux camps de migrants principalement d’origine bulgare, et nous autres. A cette occasion, nous avons reçu l’aide de la Mairie de Floirac, avec Rémi et Wassima, et accompagnés de Bordeaux Métropole avec Catherine Vignerte. Grâce à eux, non seulement nous avons pu avoir à disposition une benne, un goûter, des paires de gants et des pinces de ramassage d’ordures, mais également une écoute sur notre projet collectif. Ce fût une journée réjouissante. Et cela nous a surtout permis de nous rencontrer un peu plus. Et peut-être, à ce que cet espace de vie demeure sain, pour tous. Les photos qui défilent sur la vidéo qui suit ont été prises par l’oeil radieux de Blick.

Aujourd’hui, le 29 avril 2024, un mois est passé depuis ce grand nettoyage. Nous engueulons toujours les enfants des voisins pour qu’ils ne jettent pas n’importe où leur déchets. Et nous commençons à le pouvoir un peu plus en profondeur avec leurs parents.

Roman-photo de cette journée du 20 mars 2024 à la Cité de la Digue. Photos par Blick . Avec narration audio.

Nous adressons également notre gratitude à tous nos proches qui ont été présents pour cette journée. Qu’il est beau de voir des êtres humains prêts à prendre soin de la planète et de ceux qui la peuplent. Et à en découdre avec sa préservation. Tout en franchissant les “barrières des cultures”.

TROP PLEIN 4 : LE BOUDEUR SAIT QU’IL BOUDE, YEROELLE PATIENTE

“Si je lui souhaite la bienvenue, je n’aurai pas peur." - Anne Lucie Dumay -

Au cours de la résidence pour l’activité de massages et soins énergétiques, dans le temps où l’on savait qu’il n’y avait plus qu’à attendre que nos deux soignantes parlent; où Magali pesait le pour, le contre, la contrepointe, et le triple-flip-retourné; où Lucie choisissair de se retrancher pour finir au moins le livret du Boudeur. Nous autres, sachant que ça ne parlerait pas, nous sommes occupés de mettre en valeur la restitution de résidence du 4 avril, jour où ce même Boudeur recevra le présent : son reflet. Depuis l’espace de l’exposition. Face à Yeroelle, Lumière du haut du Phare Flottant, siégeant au sommet de la Lune. De toute manière, cela devait se faire, on le savait depuis le début. Car nous avions tous trouvé satisfaisant de rendre hommage au travail des filles par la mise en scène du personnage de Yéroelle, comme symbole de ce qui fait silence en nous: l’écoute. Et que font les étoiles lorsque la lune tourne son attention vers la peine ? Elles éclairent un tout petit peu plus le regard de celui qui décide de rester Boudeur. Comme si cela n’avait jamais été le manque de satisfaction qui poussait le Boudeur à l’être. Satisfait mais Boudeur?… Menteur.

Extrait de “Yéroelle et le Boudeur” : monologue porté par Anne Lucie lors de la restitution de résidence, le 4 avril 2024 :

CYNTHIA PASSE A L’ECRIT :

a) La lune

“Après avoir beaucoup parlé de la lune, après s’être projeté sur mille idées, nous nous sommes mis d’accord. Travailler avec le FabLab Coh@bit est une idée qui nous plaisait car non seulement Pierre Grangé Praderas, qui co-anime ce lieu, est un ami, mais en plus le champ des possibles que nous offre un endroit comme celui-ci nous permet ces possibles. Une demi-lune en trois dimensions fut créée à l’aide de leur découpeuse laser et d’une de leurs imprimantes 3D. Loïc a ensuite assemblé minutieusement chaque pièce et j’ai conçu un revêtement en tissu. Et ensuite, on a tout documenté sur leur Wiki bien sûr. J’ai aussi construit le trône lunaire de Yéroelle, dans le même tissu que la lune, recouvrant un siège et venant recouvrir par endroits le costume, la scellant ainsi au reste du décor. Sous le siège, un passage, une porte vers un autre univers, ce serait le laboratoire du magicien Zor, paraît-il. Pour cette fois, c’est ‘son’ livret de soin que le Boudeur a trouvé dans cette grotte."

b) La scénographie

“Pour la scénographie autour de cette lune, on a créé un ciel étoilé. Remplaçant enfin les tissus dépareillés du garage par 30 mètres de draps noirs ornés de 50 mètres de loupiotes led. On a aussi emprunté à L’Opéra de Bordeaux une vieille machine à fumée et construit avec Bastien un refroidisseur pour produire une fumée épaisse et lourde sur les plans et conseils avisés de Peter Schuler."

“Pour que notre ‘Théâtre du Garage’ aille de paire avec cette scénographie ambitieuse, et pour réussir la photo de Yéroelle, nous avons aussi ajouté un lino noir au sol, isolé de la lumière le chapiteau où se trouvent les spectateurs, posé de la moquette au sol, refait de nouveaux bancs…Un nouveau théâtre pour un nouveau décor s’est alors mis en place."

c) Le costume de Yéroelle

“Il s’agit d’une combinaison en peau de serpent, moulant tout le corps d’Anne Lucie -enceinte- et d’un voile en tulle, suspendu par une quarantaine de fils aux étoiles du décor et contenant le mouvement du phare de la Mythologie du Phare Flottant."

d) Le nez bijou en macramé

“Loïc a exercé son art en créant un nez pour Yéroelle. Un nez diadème en macramé, orné d’une pierre de soleil. Un nez bijou d’ICÖL .

Tout le monde a mis sa force au travail, même le Boudeur a arrêté de se plaindre, tous.tes ensemble nous avons testé, assemblé, commandé, nettoyé, agrafé, défait, refait, redéfait, rerefait, pris soin, répété, appris, monté, cousu, cuisiné, conduit, parlé et écouté. Ici nous étions bien en résidence, ici nous nous sommes mis, ensemble, à bosser dur, avec le plaisir d’être tous unis par le même objectif, nous offrir et offrir au public cette représentation du 4 avril."

-Cynthia Perrein-

e) Le résultat
Pour qu’un “face à nous” fasse un, la moindre des choses serait de maintenir sa place de public face au public. A quel moment avons-nous souhaité que le poids de la peine ne s’entende plus ?

Introduction du Grand Show (peut-être) :

“N’y aurait-il pas que les larmes pour le calme.
Que se passerait-il dans le monde s’il décidait d’arrêter de vouloir les entendre ?
Si vous vous sentez encore trop lourd, c’est peut-être le trop plein de larmes ! Ouvrez les vannes, ce soir Messieurs et Mesdames !
Et toi, chère Enfance, ouvre tes bras et embrasse ! N’attends pas après les adultes et voit comme ils pleurent…
C’est à toi Enfance, d’offrir cette attention faisant couler les larmes de l’envol des étoiles.
N’y aurait-il pas que les larmes pour le calme. Que se passerait-il dans le monde s’il décidait d’arrêter de vouloir les entendre ?”**

LE JOYEUX VOMI SANS FIN, ET LE FIN MOT DE CET ARTICLE.

Avez-vous découvert ce qu’il va nous arriver dans moins d’une semaine ? il est même possible que ce soit ce soir ou demain. Le nouveau venu va naître depuis l’intérieur du ventre de sa mère.
Est-ce que celui-ci aura à faire véritablement patte blanche avant d’hurler sa souffrance ? Nos oreilles l’entendront, point. Sans même que quelqu’un lui dise quoi faire ou comment.
Acceptons. Acceptons qu’il y a bien l’innocence, même au travers des âges et des postures. C’est ce qu’un public raconte, non ? Observons que cette confiance a toujours nourri l’oeuvre individuelle comme collective. Arrêtons alors l’imagination si elle se prend au sérieux, s’il vous plaît !
Est-ce notre imaginaire qui fait naître les bébés ?
Et qui fait jouer les comédiens, est-ce également notre imaginaire ?

Alors nous allons, comme toujours, encore, comme déjà tant de “encore!?", toujours, continuer. À quoi cela pourrait-il bien servir de faire autre chose? Nous avons suffisament de tranquilité et de joie ici. Et nous arrivons à remplir nos journées de choses à produire qui, en plus, ne sont nourries que par le désir d’offrir cette tranquilité infinie. De souffler. Une bonne fois pour toutes…
Nous avons bien une piste pour le château, mais nous attendons des réponses pour poursuivre. Peut être qu’un autre article en reparlera. Et d’ici là : est-il nécessaire de vous dire que vous êtes les bienvenu.e.s ? Pas autant qu’Isaac, mais presque.

Et pendant ce temps, comme ce qu’on sait déjà de lui, Farid s’occupe du plus tard, de l’après.

NB : Pourquoi avons-nous donc mis en titre ‘ONZE+1’ alors qu’on sait que, dans les anciens articles, nous étions déjà arrivés jusqu’à 10 avec Aliam ? …
Et qu’Isaac n’est pas encore né (bon, là, en réalité, il vient de naître, on est donc à 12…, ça y est on le sait aussi, il est le ‘+1’ du titre de cet article).
Pourquoi donc sommes-nous 11 ? Parce que…

—article bouclé le vendredi 30 avril 2024—

Date de parution: le 1er mai 2024.

Écriture:

Captation et montage Vidéo:

Photos et/ou retouches:

Enregistrements audio:

Mise en forme web:

Acting:

Contact: Anne Lucie Dumay (mais pas trop dispo actuellement), Magali De Bortoli (diffusion@association-tedua.fr, 06 52 17 82 20).

Sources numériques citées dans l’article:

NEUF+2 : «des bijoux pour Franca Rame et Dario Fo»

Depuis l’apparition du clown Mouce, où la suprématie du Caprice est bien ce qui détruit tout ; qui n’est qu’un autre mot pour dire “désir”. Comme un appel puissant au grand ordre, que pourrait porter celui qu’on nomme patron ou père :

“Qui est là pour me dire d’arrêter de faire de la merde ?!" …

Et, mis en scène, par le clown, la simple pureté qu’est la rage de vivre. Mais quoi?
Tous les dimanches qui ont suivi ont été des temps de spectacle de petite forme (en improvisation totale, ou par un temps de travail court de quelques heures ou jours, avec un regard extérieur. Forcément.) Et chaque dimanche, sont venu.e.s des habitant.e.s de la Digue, et même un peu plus.

En plus de faire vivre un semblant de programmation chaque dimanche, pendant ce joyeux confinement, chaque semaine, nous travaillons pour mener à bien notre projet Château. Ou île…

Là où l’entièreté du collectif se tourne vers l’un de nous pour l’avancement de son activité, comme étant aussi essentielle que n’importe quelle autre, même lorsque l’on pense à la nôtre.

dans cet enregistrement audio : Habib, Jonathan et Cynthia demandent à Loïc d’exprimer tous ce qui lui parait nécessaire à son activité artisanale… -

Là où, de toute manière, tous les gestes de tout le monde servent autant leurs projections propres que le sujet à reconnaître : cela pourra-t-il se faire sans, un jour ?…
Et tout cela se fait dans un temps donné, ici : 1 semaine (il nous en a fallut finalement 2…).
Pour quel sujet ?
ICÖL .

  1. RÉTROSPECTIVE
    Nous avons vu monter sur cette scène de fortune Bastien, Farid, Lucie et Magali.

Le deuxième dimanche, le 15 novembre, c’est Farid Lagoune qui appréhendait pour sa première fois l’espace scénique face à un public.
Si son désir perdure, le projet de ce personnage, de ce clown peut-être, est de se redresser face à la bêtise de la violence telle qu’elle se vit encore en sourdine dans les cités abandonnées. Et y pleurer son exact reflet…

Apparition scénique #2 : “Fifoune” | nov 2026 .

Le troisème dimanche, celui du 22 novembre. C’est Lucie Castet et Magali De Bortoli, qui, elles aussi, faisaient face à un public par la présence de leurs clownes. Pas encore nommées. Les deux faisant L’oon.
Il était question d’un rien.
D’une mort peut être.
D’amour, toujours.
De l’espace théâtral comme un espace impossible.
De la raison des clowns sur terre : miroirs de la certitude de ce qui nous lie.

  1. Le quatrième dimanche
    Et celui-ci donc, le quatrième, le 29 novembre, c’est Julie qui joue, non pas pour du clown, mais bien du théâtre ; et pas n’importe lequel, celui qui passe par les mots enchevêtrés et échangés entre Franca Rame et Dario Fo, auteurs italien.ne.s du XXème siècle, pour un de leurs monologues de leur célèbre Récits de Femmes.
    C’est le choix de Julie Hercberg que ce monologue. C’est face à moi qu’elle propose, et re-propose sur la semaine qui précède. Bastien se met à filmer, ou à photographier pour des instants comme ceux-là.

Pourquoi s’octroyer le droit des détails, comme des bijoux, sur la scène?
Si la beauté est là et si la scène est suffisamment petite ?
Et si le geste est reconnu dans le texte?
Quel sens pouvons-nous reconnaître collectivement sur la nature profonde de la pierre ?…

“- Comme celle de la plume ?!” demanderait ICÖL, une fois posé sur les genoux de YEROELLE.

Quel sens pouvons-nous reconnaître collectivement de la présence de Loïc, représentant exact de l’autre dans sa singularité ?
Comme étant ce qui nous donnera la fougue suffisante, à Julie comme à chacun de nous, d’avoir la possibité de voir enfin au plus loin des possibles, comme les plus enragés des chiens. Comme un droit de vivre ferme face à la bêtise de la condition humaine. Comme un cri de douleur trop incrusté pour disparaître :

“- Je ne m’arrêterai pas de créer !” (comme seul véritable cri pour revenir à la tranquillité)

Nous formons un ensemble, ici, alors les cris s’entendent illico.
Et les oreilles se tournent.
Un spectacle démarre.

“-Que pouvons-nous faire dans ce bas monde à part des ponts? (certain de la solution qu’il aurait trouvé comme seule solution possible)
-Flotter! (répondent-ils en choeur par l’inquiétude, la colère, la joie ou la certitude)
-Ou Sombrer. (rajoute le plus conscient d’entre eux)
-Ou se reposer sur mes genoux. (en sourit Yeroelle)
-Tant que tu sombres c’est que tu n’es pas mort. Par contre, si tu te poses sur ses genoux, c’est que tu en as fini avec la guerre. (explose de joie le gardien du phare)”

La discipline du jeu : accueillir l’autre
Franca Rame et Dario Fo nous parlent dans ce monologue de cette difficulté intime que nous pouvons avoir pour accueillir l’autre.

Comme d’un geste nous dépossédant de nous-mêmes. D’une crainte que l’exposition du geste d’accueil ne nous mette à jour dans nos bassesses. Dans notre monstruosité. Que le monde devrait nous fuir. Qui est merveilleusement l’opposé de l’acte même du jeu. Nous sommes l’exposé à vif, même nos cris de souffrances ne font qu’être avalés par le silence du public. Parfait miroir qu’est la joie de porter les larmes de par le monde.

dans cet enregistrement audio : Loïc s’exprime sur la difficulté à déléguer -

Photo du moment où le loup-informaticien-bêtise-phalocrate se fait attaquer par la poupée de chiffon-qui-dit-des-gros-mots en rentrant dans son cul.
Alors qu’il comptait s’essuyer avec ce qu’il croyait être une petite chose comme nous avait inculqué le patriarcat. N’ayant pas pris le temps de voir la majestuosité de celle que l’idiot nommerait “connasse” :

Il a été discerné, dans la pratique du jeu, que ce n’est que par l’accueil de l’autre dans sa franchise, qu’il est possible de reconnaître sa propre place et ainsi se libérer de ce qui pourrait nous freiner dans le jeu, même celui de mentir.

TEDUA propose non pas une pratique mais une discipline, où le travail du comédien n’a pas à s’arrêter à ses temps de jeu ou de training (pour ceux qui s’en programment).
Mais bien qui se maintient dans sa propre altérité sociale : de concevoir la place du public chez l’autre comme étant la même que chez soi-même.

Tous les membres de l’association qui partagent également leur lieu de vie à la Cité de la Digue à Floirac, ne sont pas tous désireux de faire économie de leur partique du jeu, car ils ont trouvé plus facile de le faire avec autre chose. Comme le travail d’Habib, qui, par notre souhait, a pris la place de “patron” pour l’avancement du projet collectif : le projet château. Bien qu’il avance avec sérieux dans la discipline du jeu.

3 - Le Travail, l’économie et le mouvement
le patron…
Comme beaucoup d’entre nous, Habib Belaribi a traversé les mondes, et son appétit de distinction sociale l’a conduit dans les pires affres de l’univers de l’économie, où résidait une croyance forte d’un système économique tout puissant capable d’écraser n’importe quoi.
Cette croyance fût une de ses grandes erreurs.

Car une fois le burn out atteint, une fois la répulsion totale enfin accomplie face à la violence incessante de ces milieux numérisés de consultants-formateurs-commerciaux, une fois que son inconsciente servitude volontaire pour des patrons ne revêtant rien d’autres que dépression ou arrogance (comme si c’était les deux faces d’une même pièce) fut vomit.
Ce monde-là, enfin, pris fin.

texte écrit par Habib, dans la soirée qui a suivi la réunion de debrief de la résidence pour Loïc -*

Il continua son voyage. De Shanghaï, il alla à Paris où il participa aux prémices de MakeSense et devint co-entrepreneur associé de la Social Media Squad notamment avec Ambre Perez et Romain Chanut avec qui Habib est resté ami. Puis il alla à Bilbao, où il rencontra Las Indias Electrónicas, lui offrant cette magnifique réalité : que le devoir à produire consiste justement à maintenir la fraternité dans le mouvement de l’économie.

Ce fût surtout lui, qui voulait “vivre et travailler ensemble", “comme Las Indias Electrónicas” disait-il.
Nous autres, d’abord, on s’en moquait.
Comme ce truc qu’il avait avec les sites internet.
Aujourd’hui, je ne me moque plus.
Car seuls ceux qui connaissent l’impact du numérique sur le plateau de jeu de l’économie savent à quel point pour jouer “en fraternité”, il y a à se rencontrer pour se reconnaître amis autour de la table. Et dans le numérique, il y en a plein, qui oeuvrent dans ce sens-là, on les appelle : les libristes.

Oui : un site internet, en une semaine, (en vrai deux semaines…) : icol-crea.net .

… les employé.e.s
Loïc a produit 7 nouveaux bijoux de sa collection “ailes d’archanges”.

Cynthia a conceptualisé les boîtes pour les bijoux et en a fabriquée une quinzaine. Elle a également créer le tampon du symbole d’ICÖL.

Lucie, Bastien et Loïc ont récolté 150 photos pour 30 photos retouchées et sélectionnées, 2h de vidéo pour 4 minutes de vidéo en cours de montage, et 4h30 de pistes audio pour 4min06 d’exploitées.

Il reste Magali et Anne Lucie. Et cette dernière image devrait vous permettre de comprendre la quantité de travail qu’elles ont dû fournir (une semaine pour Neuf+2 individus).

Il y a en un encore. Farid, qui lui s’est occupé du plus tard, de l’après. De l’objectif.

  1. “Le Château”
    Le début du plan de financement s’organise. Les choses s’exposent pour connaître précisément ce qui nous manque. La distance qui nous sépare entre ce qu’il nous faut et ce qu’on a.

Et rien ne semble nous inquiéter pour autant, nous naviguons au gré du vent autant que de l’océan. C’est un rêve collectif. Et dans aucun cas, il ne pourra abîmer notre présent, joyeux.
Puisque ce rêve ne souhaite que cela.
Avons-nous vraiment besoin d’autre chose ?
Pour accueillir l’autre, oui.

Comme une expression qui surgit :

“Regarde, Papa! Le royaume de ton enfant t’accueille avant ton trépas. Viens jouer et rire de ce futur où tu n’es pas. Plutôt que de te lamenter que tout ça, n’a jamais été pour toi. Regarde ! Ne vois-tu pas que tu es déjà là? “Te dua”!”

  1. Les suites à venir…
    Tout va toujours, comme toujours, continuer.
    Bon nous sommes déjà le cinquième dimanche.
    Dans trois heures, c’est Mickaël qui passera devant le public. Nous pourrons faire de nouvelles images, de nouvelles vidéos, les monter, et monter celles que nous n’avons pas encore pris le temps de faire. Comme un extrait du spectacle de Julie.
    Nous savons que nous avons du travail… peut-être dans un prochain article.

Mais là maintenant, c’est : spectacle !

Date de parution: 9 décembre 2026.

Écriture:

Photos et/ou retouches:

Enregistrements audios et témoignages:

Mise en forme web:

Contact: Anne Lucie Dumay, Magali De Bortoli (diffusion@association-tedua.fr, 06 15 60 97 04).

Plus de liens à parcourir :

site web de l’association Tedua
journal de bord de l’association
spectacle “Le Clown et la Fée”

Stage Clown de pré-rentrée

TEDUA vous invite à un moment d’immersion pour expérimenter le lâcher prise et l’expression libre à travers des exercices de jeu mobilisant
le corps,
la voix,
les émotions,
la respiration,
et le silence…

Dates: du samedi au dimanche, de 10h à 18h;
Lieu: 50 rue du Mirail 33000 Bordeaux;
Accueil: sur place à partir de 9h30 pour le petit déjeuner (offert).

“QUI QUE NOUS SOYONS, NOUS POUVONS ÊTRE CERTAINS QUE L’ART DU COMÉDIEN EST LA RETRANSCRIPTION DU MOUVEMENT DU VIVANT, PAR L’ACTION DE LA PAROLE, DU CORPS, DES ÉMOTIONS ET DU MENTAL.
NOUS POUVONS ÉGALEMENT RECONNAÎTRE QU’UN COMÉDIEN A À S’HABILLER D’AUTRES NOMS, D’AUTRES HISTOIRES ET D’AUTRES DÉSIRS. NOUS SAVONS MÊME OBSERVER QUE TOUT CELA EST JEU. OÙ SE TROUVE-T-IL ALORS PUISQUE NOUS SOMMES CAPABLES DE L’OBSERVER?
ET QUI SOMMES-NOUS, NOUS QUI ACCEPTONS DE NOUS VÊTIR DE DIFFÉRENTS TITRES, DE DIFFÉRENTS SOUVENIRS OU DE DIFFÉRENTS ESPOIRS?
ENFIN, POURQUOI EST-CE ICI QUE DEMEURE LE FAMEUX PLAISIR DU JEU?..
LA PRATIQUE DE LA DISCIPLINE DU JEU INVITE À RECONNAÎTRE CE CHAMP DE LA LIBRE EXPRESSION, AINSI QUE LA NATURE PROFONDE DU PUBLIC :
CELUI POUR QUI TOUT CELA EXISTE.” - Jonathan Dupui, enseignant pour TeDua -

Inscriptions auprès d’Anne Lucie Dumay (diffusion@association-tedua.fr, 06 15 60 97 04)

Une nouvelle Collégiale pour TeDua

Nous -Habib, Jonathan, Cynthia, Bastien, Lucie, et moi- avons proposé aux personnes extérieures aux cours de théâtre, qui ont été présentes et ont exprimé des mots, des gestes tendres envers l’association, de rejoindre la Collégiale.
Que la vie associative reste le coeur de tout cela.
Qu’ils jouent le rôle de public de tout cela.

Voici donc les nouveaux membres de la collégiale 2026 :

Julie Allion : elle a participé au projet autour des violences faites aux femmes, une collaboration avec le Planning Familial de Bordeaux pour la Quinzaine de l’égalité en novembre 2019. Elle a participé au stage clown en février 2026 et a été la commis de Fabienne lors de la résidence de Zoro Zoraï.
Lucie Castet, Magali De Bortoli : elles sont élèves Clown depuis septembre 2019, se sont aussi mes voisines à Floirac.Lucie, Magali, Julie et moi faisons partie de la chorale Les Gardiennes de la terre.
Frédéric Souillot: il est venu voir le Clown et la Fée avec son fils Théo (2 ans), et est revenu voir Zoro Zoraï.
Eric Léonard : Mécène de l’association, il est propriétaire du lieu du mirail. Il a été touché par les spectacles Le Clown et la Fée, Zoro Zorai et l’enseignement de Jonathan qu’il a découvert lors du weekend clown Les Nouveaux Gouverneurs.
Fabienne Sadourny : sa fille Ava a pris des cours particuliers de théâtre avec Jonathan en février 2026. C’est aussi mon osthéopathe.
Gweltaz Lavanan : nous l’avons rencontré lors d’un concert privé de mes parents, chez José (ami d’enfance de ma mère et fidèle spectateur des spectacles). Comédien pro, il est élève clown depuis septembre 2019.
Christophe Dumay : à la retraite depuis 2017, il offre son temps et son soutien à l’association. C’est aussi mon père.
Tristan Leyri : il a suivi l’atelier théâtre hebdomadaire 2017-2018, l’atelier clown 2018-2019 et fait partie de la troupe amateur des Nouveaux Gouverneurs et Mégaphonie. Il suit de près les projets de Tedua. Il produit et réalise des montages vidéos de documentaires.
Ronan Lestrade : il a été élève régulier des stages depuis 2018, il a suivi l’atelier clown 2018-2019 et fait partie de la troupe amateur des Nouveaux Gouverneurs et Mégaphonie.
Alex Giraud : il a rencontré la discipline du jeu de Jonathan avec les stages en 2018. Il a suivi l’atelier clown 2018-2019, l’atelier théâtre 2019-2026. Il fait partie de la troupe amateur des Nouveaux Gouverneurs, et est metteur en scène de Mégaphonie. Il remplace Thibaud Ghidone à partir de janvier 2026 pour jouer dans le spectacle pro Le Clown et la Fée. Pendant la résidence de Zoro Zoraï, il devient metteur en scène. Il est le moteur du projet de la web série autour de Zoro Zoraï, en cours d’écriture. C’est aussi le meilleur ami de Ronan.
Dominique Lavigne : Retraitée ex-adjointe de direction d’un domaine viticole dans le Gers, rencontrée via Habib (élève clown-théâtre de Tedua), elle nous apporte son aide et son expérience sur la comptabilité.
Aude Romedenne : elle est une amie d’ami.e.s, devenue amie. Nous l’avons rencontré plusieurs fois sur les événements de la Veilleuse. Elle a participé au stage en novembre 2019, et est allée voir tous les spectacles de l’association.
La collégiale est une place public de 1er rang : c’est une invitation à apporter son regard sur la vie associative et le contenu artistique. C’est aussi adhérer au mouvement collectif de Tedua.

Anne Lucie (annelucie.dumay@gmail.com)

Bio de Jonathan Dupui, auteur et enseignant de la Discipline du Jeu

Jonathan est auteur, metteur en scène, enseignant, et comédien. Il a fait le conservatoire de Mérignac de septembre 2006 à juillet 2009. Tout en travaillant le jeu, il s’est mis à écrire et mettre en scène différents projets. Gérard David le lance en tant que professeur de théâtre à la fois pour les adultes et pour les enfants, au sein de la compagnie les Labyrinthes dès 2007.

Il a fait le conservatoire de Mérignac de septembre 2006 à juillet 2009. Tout en travaillant le jeu, il s’est mis à écrire et mettre en scène différents projets. Gérard David le lance en tant que professeur de théâtre à la fois pour les adultes et pour les enfants, au sein de la compagnie les Labyrinthes dès 2007. Il a vu en lui une spontanéité et un sens de la pédagogie que Jonathan a su exploiter, puisqu’aujourd’hui, son enseignement permet aux débutant-e-s comme aux comédien-ne-s professionnel-le-s, de découvrir un nouvel espace : celui de l’exactitude de où se trouve le jeu.

Sur ces 12 dernières années, il écrit 11 pièces et met en scène 14 spectacles dont 1 Opéra. Il joue dans 18 pièces et fréquente une cinquantaine de lieux différents à travers la France. Enfin, il a diffusé son enseignement à plus de 150 personnes: enfants, adolescents et adultes.

Après avoir créé sa compagnie de théâtre UBU&tout en 2013 pour porter ses oeuvres et son enseignement, il s’associe en septembre 2016 avec Anne Lucie Dumay et ils lancent ensemble les premiers stages pour adultes un weekend par mois au sein de l’association TEDUA. L’Ecole TEDUA accueille aujourd’hui (saison 2018-2019) plus de 70 élèves au sein des stages de théâtre mensuels (Dojo du Monteil, Pessac), des ateliers clowns bi-mensuels (Studio 71, Bordeaux-Chartrons), et de la troupe de théâtre amateure (Puits du Mirail, Bordeaux).

En cette saison 2019-2026, Jonathan enseigne et transmet sa discipline du jeu (théâtre, clown) pour:

Pour plus d’informations sur les oeuvres et travaux de Jonathan, contacter:
Anne Lucie Dumay (06 15 60 97 04) ou Habib Belaribi (07 82 43 20 68):
diffusion@association-tedua.fr

Premiers travaux du confinement

“Au commencement du confinement…
“…j’ai suivi Cynthia, Magali, Lucie, Ben et Michael en forêt pour récolter la sève de bouleau, pour que Jonathan puisse s’en faire une cure (il a une spondylarthrite). Nous avons ensuite abandonné notre mission, au lendemain de l’alarme du « restez chez vous ». Le MARDI 17 MARS a été l’après-midi autour de ZORO ZORAÏ pour Jonathan, et nous nous sommes retrouvés en soirée Bastien, Habib, Cynthia, Alex au téléphone et moi, pour compter les cailloux et les plumes collectés dans la mallette de Zoro/Serge(*), que le public lui a laissé lors du dernier jour de résidence de Zoro Zoraï. Puis je perds la notion du temps et les activités se mélangent : des mangas, Zelda, Walking Dead, une expérience de méditation à plusieurs, des masques d’argile, la couture, la peinture, le ménage, un peu de travail pour Tedua, des appels téléphoniques, faire les courses et manger, les 30 ans de Lucie…

(*) Note de la rédaction ;-0 : Serg’Engarcia est le clown ‘politico-social’, pendant que Zoro Zoraï est le clown ‘poétique’ joué par Jonathan. Plus d’explications à venir par l’un des versants du clown lui-même…

Le potager
L’activité quotidienne est le jardin. Jonathan en est le chef de chantier, au service de la beauté.
Les fleurs ont pris la place des mauvaises herbes. Les semis préparés par Cynthia et Bastien sont bientôt prêts à être plantés dans les buttes bêchées par Jonathan, Cynthia, Habib et Bastien. La caravane est installée dans le jardin, ce qui nous offre un petit coin salon, salle à manger, et table de travail. Il y a aussi le coin du feu -ce coin-là date- où les voisins nous retrouvent le soir, attirés par la fumée. Nous avons ramassé les déchets autour de nos maisons, et contacté la Mairie de Floirac qui a mandaté une entreprise pour venir les ramasser. Nous avons gagné du terrain en coupant les grillages. Jonathan a installé un jardin-expo à partager entre les familles bulgares et turques et nous. "

Réunion de travail à Floirac…
…le mercredi 1er Avril, nous nous retrouvons Cynthia, Jonathan, Bastien, Habib, Lucie et moi autour de la table de la caravane pour reprendre le travail associatif pour Tedua.

Le potager
POUR CONSULTER LE DÉTAIL DES PROJETS EN COURS, CLIQUE ICI —»

“Les intérêts personnels…
À l’ordre du jour, un point sur nos intérêts personnels.
À tour de rôle nous exposons aux autres nos désirs, nos envies, nos rêves.

« Il ne peut y avoir que l’autre pour faire vivre mon intérêt personnel. » -jo

CYNTHIA est heureuse de pouvoir exprimer sa créativité avec Tedua et serait d’accord pour être prestataire pour d’autres structures : l’occasion de « gagner des thunes ». Pour cela, nous sommes d’accord que son travail doit gagner en visibilité et la forme et l’activité de son compte instagram ne sont pas ‘suffisants’. Elle tient à garder des « temps de chill » et est reconnaissante de cette vie collective. Elle souhaite continuer à jouer sur scène.

Le potager
HABIB rêve d’une vie de tribu-village connecté au monde. Il trouve un plaisir dans le champ de l’écriture numérique et ce que ça nous apporte à l’extérieur de nous 5. On remarque que c’est une discipline qui demande à bâtir, à sortir des idées et passer à l’action. L’intérêt est que cela devienne visible mais ça demande beaucoup de travail. D’après lui, le champ du numérique peut-être bénéfique pour notre économie. Il aimerait ne pas être seul, c’est pourquoi il se tourne vers Aquilenet, et surtout vers Sacha et Pierre, qu’il considère comme des amis. Jonathan suggère qu’il y ait une personne qui s’occupe de l’esthétique, dans leur équipe pour porter le message de l’économie pair-à-pair. Il souhaite produire des supports (multimédia) qui racontent une histoire dans le but de créer du lien. Il a envie de continuer à faire des vidéos mais rencontre un souci de stockage de données qui l’empêche de monter les vidéos déjà existantes (Zoro Zoraï, le festival de Noël), et reconnait que ce n’est qu’une envie non concrétisée. Il souhaite briller sur scène en clown.

LUCIE nous propose de nous aider au niveau visuel, sans faire du graphisme. Elle prend du plaisir à faire des affiches. Elle souhaite faire plus de choses créatives. Elle nous avoue qu’elle a peur de perdre sa liberté, peur de devoir faire. Pour la communication de Tedua, on propose de ne pas travailler à partir d’une charte graphique (logique de marque irréprochable) mais plutôt d’adapter chaque support visuel aux personnes à qui l’on parle et de qui l’on parle. Elle propose qu’on organise des temps de travail ensemble, d’autant que nous avons acheté une grande table chez Rizibizi autour de laquelle peut s’asseoir à 18 personnes !

« La gratitude est saine mais elle indique la nécessité que l’attention de l’autre soit là. Et si c’est mon attention que j’offre ? Observez comme ça fait du bien d’avoir l’attention des autres vers soi. Alors maintenant, offrez-la aux autres. » -jo

Le potager
BASTIEN apprécie le confort d’être tranquille, de n’avoir rien à faire, d’agir à partir de rien. Il avoue qu’enseigner la discipline du jeu (projet qu’il soit prof de théâtre pour ados) l’effraie. Jonathan lui rappelle que la partie intellectuelle lui est aussi offerte, qu’il n’a pas besoin de craindre le cérébral. Pour lui, la recherche a toujours commencé par un goût personnel. Comment s’appliquer maintenant à chercher pour le collectif ? Bastien a aussi un intérêt pour la vidéo et le montage. Un autre intérêt personnel est de briller sur scène en clown et participer au concours des incroyables talents – aussi pour donner de la visibilité à Tedua.
Il partage également ce rêve commun de vivre collectivement à la campagne.

« Prendre partie de ne plus écouter l’ordre établi ». -jo

ANNE LUCIE : “J’apprécie avoir des moments de rien et me tenir éloignée du salariat. Je souhaite m’employer à la créativité : faire l’expérience de se soumette à l’art sans tenir à garder le contrôle. Plus de confort matériel m’irait, que nos activités nous amènent plus d’argent. J’aimerais que Tedua se poursuive en école : l’école de la discipline du jeu, et que les spectacles de Zoro, le Clown et la fée, etc, tournent dépendamment et en lien avec l’école. J’apprécie être la chef de Tedua, je souhaite le rester et dépasser mon père dans l’art du management. Je partage le goût de jouer sur scène.

Le potager
JONATHAN souhaite la tranquillité. Il a goûté à de nouvelles formes d’écriture et y trouve un plaisir : ces nouvelles formes proposent un univers plus vaste, multiformes, multi budget. Il espère rencontrer un technicien lumière et son pour avoir cet expertise pour les spectacles. Il souhaite avoir un cadre et s’y sent à l’aise (ALEX s’est présenté à lui comme metteur en scène pour Zoro). Il aimerait pouvoir profiter d’un terrain disproportionné. On remarque qu’il a un goût pour l’espace extérieur. Il souhaite avancer dans cette proposition de nouvelle société et être témoin que ça commence à prendre. Et s’intéresser aux intérêts personnels de Violette. Il souhaite être le comédien du prochain spectacle qu’il écrit, “Zor et le gardien du phare”, et trouver la formule magique pour tous les intérêts personnels.

Et voici les intérêts personnels et économiques des clowns Zoro et Serg’Engarcia :

parler de l’écologie (alors que c’est un intérêt général) en indiquant que c’est un délire personnel
questionner le fait que sur terre, il y a des enfants qui meurent seuls dans la poussière (c’est aussi faire l’aveu que l’on s’en fiche) : la terreur que l’on crée à cause du manque d’attention. Que fait Serg’ face à un bébé qui meurt et comment s’en va-t-il ?

Quelques points clés abordés…
(POUR SUIVRE LES PROJETS EN COURS, CLIQUE ICI)

De nouveaux ‘dirigeants’ pour la collégiale de Tedua :
Jonathan reste prestataire de Tedua concernant la discipline du jeu, et pas décisionnaire. On propose de changer le CA (membres du collège) et de proposer cette place aux personnes extérieures aux cours de théâtre, qui ont été présents et ont exprimé des mots, des gestes tendres envers l’association : Fred, Fabienne lune, Eric, Julie, Dominique, Christophe, … Que la vie associative reste le coeur de tout cela.

La culture à l’heure du confinement:
Suite à la demande de Fred d’avoir un support pour revoir le Clown et la Fée avec son fils, en attendant une prochaine date, et comme les différents acteurs culturels qui mettent en ligne leurs spectacles pendant le confinement, on se pose la question de mettre à disposition une jolie version imprimée et numérique du Clown et la Fée. Cependant, on tient à y installer un espace de conversation, pour sortir de l’acte étroit de seulement consommer un produit culturel.

Loïc à l’anniv de Lucie
Des idées pour récolter des sous:
Une idée de prestation nous passe par la tête : un accompagnement par l’art thérapie et la gestion de conflit dans les entreprises et associations. Cynthia souhaite animer un atelier gestion de conflit pour les asso. Bastien se propose en soutien. Habib a déjà vendu des prestations de conseil en communication sociale et en transition numérique auprès d’entreprises de toutes tailles, privées comme publiques. Jonathan sait animer des groupes d’individus autour d’un sujet commun par la discipline du jeu.

Réflexion sur la préparation de l’année prochaine:
On propose de travailler le théâtre l’année prochaine à partir de pièces de théâtre d’auteurs célèbres. On aimerait ouvrir plus d’heures de cours de clown et de théâtre. On doit changer de lieu pour les cours, trouver moins cher et toujours à Bordeaux. Ouvrir l’Ecole TeDua, tendre vers une école professionnalisante tout en gardant l’espace amateur (cf le premier dossier de demande de sponsoring rédigé en ce sens il y a 1 an)

Conclusion…
Le potager
“Puis retour aux activités dans le jardin, à Walking Dead, aux dîners, aux explorations. J’ai commencé à construire une cabane en tissus. Je ne me pose plus la question de quel jour on est… "

Anne Lucie Dumay (diffusion@association-tedua.fr) : écriture
Lucie Castet: relecture, mise en forme
Habib Belaribi : photos, mise en ligne

SPECTACLES

Pour plus d’informations sur les créations et les spectacles, contacter Habib Belaribi sur diffusion@association-tedua.fr ou au 07 82 43 20 68.

CONTACT

Téléphone
06 15 60 97 04 (Anne Lucie Dumay, Directrice)

Email
diffusion@association-tedua.fr

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